Victim Services of S.D.G. & A. is a non-profit organization dedicated to providing assistance to individuals who have been victimized as a result of a crime or tragic circumstance. Our agency works in partnership with police as well as emergency and other community based services to ensure victims receive the help they need to assist them in the development of their personal path to recovery.
Funding for this Program is provided by the Government of Ontario. The views expressed in the publication are the views of the Recipient and do not necessarily reflect those of the Province.
La victimisation correspond à l’événement ou à l’incident qui conduit à un état de victime. Les événements victimisants ont tendance à être de forte intensité et de courte durée (par exemple, un cambriolage, une agression, un accident grave, une mort soudaine). La victimisation comporte essentiellement trois étapes :
1. Impact – Réaction initiale
Signes et symptômes de stress liés à un événement traumatique tels que choc, engourdissement, impuissance, vulnérabilité, désorientation, transpiration, agitation physique, incrédulité, colère, peur, frustration, confusion, culpabilité, tristesse, etc.
2. Distanciation
Tentatives cognitives de faire face à la situation
Sentiment de déni – essayer de continuer comme si rien ne s’était passé
Blâme des autres
Blâme de soi – « Je dois avoir mérité ça. »
Comportements obsessionnels – retours répétés sur l’événement et ses conséquences
Fantasmes et plans compensatoires – réactions phobiques
3. Réorganisation
Retour à un état d’équilibre
Appel aux réseaux de soutien pour obtenir de l’aide
Efforts pour améliorer sa vie plutôt que de simplement exister
Modulation des peurs et des réactions obsessionnelles
Plus apte à faire face à des rappels occasionnels de l’événement.
La victimisation secondaire peut se produire lorsque que la victime a des contacts avec une personne qui :
Ne peut pas comprendre ce que la victime vit ;
Minimise ou dénigre l’expérience et les sentiments de la victime ;
Est dans le déni de ses propres pertes et a donc du mal à reconnaitre la souffrance d’une autre personne ;
Manque de renseignements pertinents sur le trouble de stress post-traumatique ;
Souscrit à la « théorie du monde juste », selon laquelle le monde est rationnel et les conséquences sont conformes à ce qui est juste (les gens ont ce qu’ils méritent).